Sous préfet limogé pour avoir osé critiquer Israel
Bruno Guigue, sous préfet de Saintes (Charentes Maritimes) a été limogé par Michelle Alliot-Marie pour avoir publié une tribune "anti-israélienne" sur le site Oumma.com. Y a-t-il des responsables de ce qui fut la "république" française (avant de devenir le 7 mai 2007 une république bananière) qui ont été limogés pour avoir eu des propos "anti-américains", "anti-allemands", "anti-anglais", "anti-arabes", etc ??
Pas à notre connaissance... Sarkozy est toujours en place après son discours de Dakar, Pascal Sevran pas limogé, Georges Freche toujours en place, Finkielkraut toujours dans les médias..
Le Sarkozy aurait-il un projet de fusion avec Israël comme le pensent certains ? Peut-être a-t-il reçu des ordres au Crif ou lors de son opération "en voiture Shimon" d'il y a quelques jours ..
Le Nouvel Obs a publié la tribune de Bruno Guigue,(aussi ne fin de cette note), celle qui a déclenché son éjection par Mam, sûrement soucieuse de plaire et ménager le surexcité de l'Elysée (Où Sarkozy passe-t-il ses nerfs depuis qu'il est obligé de se maitriser en public, comme avec l'esthéticienne qui a refusé de lui serrer la main).
"DANS sa rubrique "Point de vue" du 27 février 2008, Le Monde
a généreusement offert ses colonnes à un texte d’une hystérie verbale
et d’une mauvaise foi insondables. Les accusations qu’il profère à
l’égard du conseil des droits de l’homme de l’ONU sont si mensongères
que même la liste des signataires ne tempère qu’à peine notre
stupéfaction : Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann,
Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel .. On peut
facilement compléter la liste tant l’omniprésence des intellectuels
organiques du lobby pro-israélien nous est devenue familière.
Le titre sans nuances de cette prose haineuse est déjà tout un
programme : "L’ONU contre les droits de l’homme". Dès les premières
lignes, on peut y lire cet appel angoissé : "L’année 2008 verra-t-elle
simultanément le soixantième anniversaire de la déclaration universelle
des droits de l’homme par l’ONU et la destruction de ses principes par
la même ONU ? Tout porte à le redouter, tant depuis un certain nombre
d’années, par ses dérives, l’ONU s’est caricaturée". Inévitablement le
lecteur non averti s’alarme : l’organisation internationale serait-elle
brusquement devenue suicidaire ?
Mais par bonheur la suite nous éclaire aussitôt sur les préoccupations
profondes de nos signataires : "A Durban, en Afrique du Sud, s’est
tenue en 2001 la conférence mondiale contre le racisme, à l’initiative
des Nations-Unies. C’est au nom des droits des peuples que furent
scandés des "mort à l’Amérique !" et "mort à Israël !" et c’est au nom
du relativisme culturel qu’on fit silence sur les discriminations et
violences commises contre les femmes".
Quel rapport entre la géopolitique du Moyen-Orient, manifestement en
cause dans les appels à combattre les Etats-Unis et Israël, et
l’oppression des femmes que viendrait cautionner le "relativisme
culturel" ? Probablement aucun. Mais amalgamer les deux sujets présente
l’intérêt polémique de suggérer une pernicieuse concurrence entre les
victimes : vous qui condamnez Israël et l’Amérique, vous ne dites rien
de la souffrance des femmes opprimées dans les pays musulmans. C’est
une antienne dont la rhétorique lobbyiste est coutumière : elle permet
de détourner le lecteur occidental de la critique de la politique
américaine ou israélienne en fixant son attention sur un problème
interne des sociétés moyen-orientales.
Ce rapprochement polémique entre les deux sujets, pourtant, est
particulièrement cocasse. L’Arabie saoudite, où le port du voile est
obligatoire et les femmes interdites de conduite automobile, est
l’alliée historique des Etats-Unis dans la région. Le régime
obscurantiste des talibans, lui, a vu le jour sous les auspices d’une
CIA qui a prêté ses camps d’entraînement sur le sol américain aux
combattants du mollah Omar. En revanche, l’Irak et la Syrie baasistes,
plus proches de la norme occidentale en matière de condition féminine,
n’eurent pas droit aux mêmes égards. Le premier a été pulvérisé sous
les bombes US, la seconde est rangée dans la catégorie des "Etats
voyous". Mais peu importe : les partisans de la politique américaine au
Moyen-Orient se croient fondés à donner des leçons en matière
d’émancipation féminine.
S’agissant de l’ONU, en outre, on ne s’étonnera guère d’un tel
ressentiment de la part des porte-parole du néoconservatisme à la
française. Car les résolutions du conseil des droits de l’homme, comme
hier les déclarations de l’assemblée générale, ont osé mettre en cause
la répression israélienne en Palestine occupée. Les 47 Etats élus par
leurs pairs au CDH bénéficient de l’égalité de vote. La sensibilité qui
s’y exprime reflète donc une opinion majoritaire qui n’a aucune raison
de cautionner l’occupation militaire des territoires arabes. Que les
thuriféraires d’Israël, cependant, se rassurent : ces résolutions
demeurent symboliques à défaut d’être exécutoires. Mais ce n’est pas
suffisant. Il leur faut aussi en stigmatiser le principe par un usage
grossier de la calomnie.
C’est à quoi s’emploient rageusement les signataires. "Par sa mécanique
interne, les coalitions et les alliances qui s’y constituent, les
discours qui s’y tiennent, les textes qui s’y négocient et la
terminologie utilisée anéantissent la liberté d’expression, légitiment
l’oppression des femmes et stigmatisent les démocraties occidentales ..
Le CDH est devenu une machine de guerre idéologique à l’encontre de ses
principes fondateurs. Ignorée des grands médias, jour après jour,
session après session, résolution après résolution, une rhétorique
politique est forgée pour légitimer les passages à l’acte et les
violences de demain".
Symptôme d’une psychose paranoïaque ou monument de la démonologie
occidentale : on hésite sur le diagnostic. La seule certitude, c’est
que ce réquisitoire contre des forfaits inexistants témoigne d’une
inventivité hors du commun. Le conseil des droits de l’homme de l’ONU
voudrait "anéantir la liberté d’expression" ? On se demande bien
pourquoi et comment. Mais nos interrogations demeurent sans réponse.
Nos polémistes annoncent "la mise à mort de l’universalité des droits"
par l’ONU elle-même, mais cette mort annoncée reste nimbée de mystère.
Aucune citation des résolutions du CDH ne vient étayer cette
accusation, et les détracteurs de l’ONU condamnent ses idées supposées
avec une violence inversement proportionnelle aux preuves de ce qu’ils
avancent. Visiblement, ils préfèrent parler à sa place en procédant
directement au commentaire de ce qu’elle est censée avoir dit.
En guise de citations, on doit alors se contenter des propos résumés au
style indirect, sans guillemets, qu’aurait tenus M. Doudou Diène,
rapporteur spécial sur le racisme, la discrimination raciale et la
xénophobie auprès de l’ONU. L’intellectuel sénégalais aurait ainsi
déclaré qu’"énoncer une critique contre le port de la burqa constitue
une agression raciste, que la laïcité est ancrée dans une culture
esclavagiste et colonialiste, et que la loi française contre le port
des signes religieux à l’école participe du racisme antimusulman". Seul
problème : ces citations sont introuvables. Si chacun de ces énoncés
soulève évidemment des objections, encore faut-il qu’il ait été
formulé. Une polémique grossière sur des citations qui n’en sont pas :
le procédé condamne ses auteurs.
Au demeurant, les seules citations que les idéologues publiés par Le Monde
auraient dû produire à l’appui de leur propre thèse sont celles du CDH
lui-même. Mais ils se gardèrent bien de le faire. Livrant leur
interprétation tendancieuse en lieu et place de la pensée d’autrui, ils
pérorent gravement en prenant leur fantasme pour la réalité : "La
confusion est à son comble, affirment-ils, quand est dénoncée comme une
attitude raciste toute critique de la religion". Mais d’où vient cette
idée ? Qui l’a émise ? Nul ne le sait. N’importe qui, en revanche, peut
vérifier ce qu’a énoncé le CDH sur la question religieuse. Il suffit de
consulter les compte-rendus officiels des six sessions réunies depuis
sa création en juin 2006.
Le 30 mars 2007, le CDH a ainsi adopté une résolution " sur la lutte
contre la diffamation des religions". Ce texte nuancé insiste sur "le
droit de chacun à la liberté d’expression, qui devrait s’exercer de
façon responsable et peut donc être soumis à de restrictions,
prescrites par la loi et nécessaires pour le respect des droits ou de
la réputation d’autrui, la protection de la sécurité nationale, de la
santé ou de la morale publiques, et le respect des religions et des
convictions". Sur le plan des principes, ce texte ne diffère guère du
droit positif en vigueur dans la plupart des pays, les Etats
occidentaux ayant eux aussi entouré l’exercice de la liberté
d’expression de certaines limites juridiques. En France, la
reconnaissance de la liberté d’expression n’entraîne aucun droit à
diffamer son voisin, toute forme d’injure manifestant une
discrimination raciale ou religieuse est punie par la loi, et certaines
dispositions législatives ont même eu pour effet d’énoncer une vérité
officielle sur des faits historiques.
Naturellement, la teneur de cette résolution du CDH n’est pas
indifférente au contexte politique lié à la "guerre contre le
terrorisme" menée tambour battant par Washington. "Le Conseil se
déclare préoccupé par les images stéréotypées négatives des religions
et par les manifestations d’intolérance et de discrimination en matière
de religion ou de conviction. Il se déclare en outre profondément
préoccupé par les tentatives visant à associer l’islam avec le
terrorisme, la violence et les violations des droits de l’homme. Il
note avec une vive inquiétude l’intensification de la campagne de
diffamation des religions, et la désignation des minorités musulmanes
selon des caractéristiques ethniques et religieuses depuis les
événements tragiques du 11 septembre 2001".
L’adoption de ce texte s’est heurtée à l’opposition des pays
occidentaux, mis en minorité lors du vote final. Aucun d’entre eux n’y
a vu, toutefois, le danger mortel pour la civilisation universelle que
dénoncent les signataires de notre pamphlet antionusien. Au nom de
l’Union européenne, la représentante de l’Allemagne "a fait remarquer
que, comme l’a établi le rapport de M. Doudou Diène, la discrimination
fondée sur la religion ne concerne pas uniquement l’islam, mais
également le judaïsme, le christianisme et des religions et croyances
venues d’Asie, ainsi que des personnes sans religion. Elle a également
souligné qu’il est problématique de séparer la discrimination fondée
sur la religion des autres formes de discrimination. Elle a aussi jugé
l’utilisation du concept de diffamation contre-productive, préconisant
plutôt un texte axé sur la liberté de religion ou de conviction".
Que ce débat témoigne d’une différence de sensibilité sur les questions
religieuses entre pays membres de l’organisation de la conférence
islamique (OCI) et pays occidentaux est une évidence. Cela méritait une
réflexion sur la sécularisation relative des sociétés concernées et la
référence, explicite dans les pays musulmans, à des valeurs
religieuses. Mais cette réflexion n’effleura même pas l’esprit de nos
intrépides signataires qui, faute d’avoir lu les textes auxquels ils
font vaguement allusion, en dénaturent volontairement la signification.
Refusant de discuter rationnellement les arguments de l’autre, on
préfère le stigmatiser en imaginant une dramaturgie grossière mettant
en scène des personnages réels. Ce théâtre de marionnettes, du coup,
tient lieu d’argumentaire.
C’est ainsi que nos signataires s’en prennent violemment à Mme Louise
Arbour, haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. " Elle a
participé à une conférence à Téhéran consacrée aux droits de l’homme et
à la diversité culturelle, dénoncent-ils. Portant le voile, comme la
loi de la république islamique l’exige, la haut-commissaire a été le
témoin passif de l’énoncé de principes à venir, ainsi résumés : offense
aux valeurs religieuses considérée comme raciste. Bien pire, dès le
lendemain de cette visite, vingt et un Iraniens, dont plusieurs
mineurs, furent pendus en public. C’est en sa présence que le président
Ahmadinejad a renouvelé son appel à la destruction d’Israël".
Encore une fois, l’art de l’amalgame intellectuel atteint des sommets. Mêlant tout et son contraire, le texte publié par Le Monde
mise sur la confuse indignation du lecteur en anesthésiant au passage
son jugement critique. Louise Arbour portait le voile à Téhéran, soit.
Mais aurait-elle pu, en Israël, organiser une réunion pendant le
shabbat ? Les régimes religieux ont des exigences que n’ont pas les
autres. On peut le déplorer, mais ils sont chez eux. L’offense à la
religion, dans certains pays, est considérée comme une forme de
racisme. Faut-il que nous allions les convaincre du contraire, et de
quelle manière ? La peine de mort, enfin, est cruellement appliquée en
Iran. Mais les aspects odieux du régime de Téhéran ne le résument pas
pour autant, et le régime saoudien n’a rien à lui envier. Surtout pas
l’amitié des Etats-Unis, où un président texan a été élu sur sa
réputation d’exécuteur intraitable des criminels supposés. Sans parler
d’Israël, seul Etat au monde dont les snipers abattent des fillettes à
la sortie des écoles.
Les diatribes iraniennes contre l’Etat hébreu relèvent, elles, d’un
affrontement géopolitique dont l’un des principaux paramètres est
l’attitude d’Israël lui-même. S’il avait appliqué la peine de mort aux
civils palestiniens avec davantage de discernement depuis soixante ans,
il n’aurait pas suscité un tel rejet de la part de ses voisins proches
ou éloignés. Sous occupation militaire, amputés d’une partie de leur
territoire, ou régulièrement bombardés par son aviation, ces derniers
ont d’excellentes raisons de le détester. Mais peu importe. Décidés à
instruire à charge contre Mme Arbour pour son séjour à Téhéran, nos
polémistes incriminent "son silence et sa passivité", qu’elle aurait
justifiés par "le respect de la loi iranienne et le souci de ne pas
offenser ses hôtes".
"Charbonnier est maître chez soi, commentent-ils. C’est le docteur
Goebbels qui utilisait cet argument d’opportunité, à la tribune de la
Société des nations en 1933, pour se soustraire à toute critique d’une
institution internationale impuissante". On croit rêver. Car, analogie
pour analogie, frappante est la ressemblance entre le Reich qui
s’assied sur la SDN en 1933 et l’Etat hébreu qui bafoue le droit
international depuis 1967. Comme son lointain prédécesseur, Israël, lui
aussi, se "soustrait à toute critique d’une institution internationale
impuissante". Et s’il le fait, c’est pour mieux conquérir "son espace
vital, de la mer au Jourdain", selon la belle formule employée par Effi
Eitam, ministre d’Ariel Sharon, en 2002.
"Les grands crimes politiques ont toujours eu besoin de mots pour se
légitimer. La parole annonce le passage à l’acte", philosophent nos
signataires. Ils n’ont pas tort : le 29 février, le vice-ministre
israélien de la Défense Matan Vilnaï a brandi la menace d’une "shoah"
contre les Palestiniens avant de lancer à Gaza la sanglante opération
qui fit 110 victimes palestiniennes en une semaine. Quitte à enfreindre
un tabou religieux, l’Etat hébreu, manifestement, a franchi un cap
sémantique avant de déchaîner sa puissance militaire : il est passé "de
la parole à l’acte".
Mais le meilleur a été gardé pour la fin. "Les idéologies totalitaires
avaient remplacé les religions. Leurs crimes, les promesses non tenues
d’avenir radieux ont ouvert grande la porte au retour de Dieu en
politique. Le 11 septembre 2001, quelques jours après la fin de la
conférence de Durban, c’est bien au nom de Dieu que le plus grand crime
terroriste de l’histoire fut commis". Lier dans une même trame le 11
septembre 2001 et les résolutions du CDH, il fallait oser. Il est vrai
que nous avons affaire à des spécialistes.
"Retour de Dieu en politique", disent-ils. Nos intellectuels savent de
quoi ils parlent : Israël n’est-il pas l’Etat confessionnel par
excellence ? "Si la revendication d’un coin de terre est légitime,
affirmait Theodor Herzl, alors tous les peuples qui croient en la Bible
se doivent de reconnaître le droit des juifs". Bibliquement établie, la
légitimité d’un Etat juif en Palestine va de soi : le texte sacré tient
lieu de titre de propriété. Pour les sionistes religieux, le retour des
juifs en Eretz Israël est inscrit dans le récit de l’Alliance lui-même.
Prendre possession de la terre que Dieu a donnée aux juifs fait partie
du plan divin, et ce serait le contrarier que de renoncer à cette
offrande.
Du coup, aucun compromis n’est possible avec les Arabes. En 1947, le
grand rabbin de Palestine martelait le statut théologique du futur Etat
juif : "C’est notre forte conviction que personne, ni individu, ni
pouvoir institué, n’a le droit d’altérer le statut de la Palestine qui
a été établi par droit divin". Chef du parti national-religieux, le
général Effi Eitam expliquait à son tour en 2002 : " Nous sommes seuls
au monde à entretenir un dialogue avec Dieu en tant que peuple. Un Etat
réellement juif aura pour fondement le territoire, de la mer au
Jourdain, qui constitue l’espace vital du peuple juif". Au moins, c’est
limpide.
Rien d’étonnant, par conséquent, à ce que le lobby pro-israélien exècre
l’ONU : son appétence pour le droit international est inversement
proportionnelle à son engouement pour le droit divin. Il est vrai que
l’un est infiniment plus favorable au Grand Israël que l’autre.
Percuter les résolutions de l’ONU avec la Thora relève de l’exploit
intellectuel et du prodige politique : Israël l’a fait. Pour nos
signataires, "c’est au nom de Dieu que le plus grand crime terroriste
de l’histoire fut commis". Ce n’est pas tout à fait faux, à condition
d’inclure dans l’analyse l’Etat hébreu, cet artefact colonial bâti au
forceps sur les ruines de la Palestine au nom de la Bible et de la
Shoah.
A propos de terrorisme, l’Etat d’Israël, qui plus est, peut se targuer
d’un palmarès hors compétition. Les odieux attentats du 11 septembre
2001 ont fait dix fois moins de victimes que le siège de Beyrouh par
Tsahal en 1982. Ses admirateurs occidentaux doivent certainement
s’extasier sur les prouesses d’une armée capable de tuer aussi aisément
des enfants avec des missiles. Ils doivent aussi se confondre
d’admiration devant les geôles israéliennes, où grâce à la loi
religieuse, on s’interrompt de torturer durant le shabbat. L’Etat
hébreu mérite bien ce concert de louanges que les intellectuels
organiques lui décernent à longueur de colonnes. Et quelle
outrecuidance, de la part de l’ONU, de vouloir fourrer son nez sale
dans les affaires intérieures israéliennes !
A l’instar des pires calomnies, les accusations publiées dans Le Monde
du 27 février se sont répandues sur la toile. Elles suscitent sur
certains blogs des commentaires haineux que l’on ose à peine citer. M.
Doudou Diène y est qualifié de " défenseur de la secte du pédophile fou
et des adorateurs du caillou". On y lit que "depuis les invasions
musulmanes le croissant fertile est devenu le croissant stérile, et la
civilisation a émigré en Occident". Sur l’ONU, un internaute déchaîné
résume à sa façon l’article publié par Le Monde : "l’ONU,
c’est un ramassis de la racaille islamiste et tiers-mondiste".
Qu’attend-on pour supprimer l’ONU ? Ce sera encore plus simple.
Islamophobie déclarée, haine du monde arabe, stupéfiante arrogance
occidentale, tout y est. Opération réussie, mesdames et messieurs les
intellectuels organiques.
Bruno Guigue"
Sous préfet limogé pour avoir osé critiquer Israel | 23 mars 2008
D'autres trucs du même genre dans la ou les catégorie(s): Actualités, Politique, République des copains et des coquins, Sarkoface, l'histoire d'un iznogoud des temps modernes, sarkozy, sarkozystes, Scandale
God dag! Kan jag ladda ner en bild fran din blogg. Av sak med hanvisning till din webbplats!
- commentaire de ChabrellIgan le 18/04/2009 à 14:55
Il a signé le sous-préfet, et ce qui lui arrive ne fait qu'encourager l'anonymat
- commentaire de le 24/03/2008 à 20:55
Qui est cette personne mystère qui assume tant et si bien ses opinions (vomitives...) et qui oublie, malencontreuement, de signer ?
- commentaire de noa le 24/03/2008 à 20:51
est on encore libre de dire en France qu' Israel ne reconnait aucune des résolutions de l ONU ?
- commentaire de unionsbuerger le 23/03/2008 à 19:43