Le service d’ ordre de Sarkozy gifle un journaliste
La visite de Sarkozy à la Courneuve n’ pas été le voyage idyllique décrit par les medias de la république bananière.
Les journalistes n’avaient pas été prévenus de la visite de Sarkozy afin que les conseillers en comm puissent réécrire l’histoire en bonne et due forme.
Mais il se trouve que quelques journalistes enquêtant sur des trafics de crack se trouvaient là et ont essayé de filmer la visite de Sarkozy.
Sans doute inquiets de la vérité pouvant être transmises par les images (on ne sait jamais; les français peuvent s’apercevoir qu’il y a beaucoup plus d’insultes que celles rapportées ou pire, que l’indifférence la plus totale entoure la visite de Sarkozy dont 60% des gens en banlieue ne connaissent pas le nom ou assimilent peut-être à celui du chef des vigiles du Leclerc du coin ;-)) ) le service d’ ordre de Sarkozy est valeureusement intervenu (quelle différence quand l’assistance est composée de pêcheurs ou de paysans ;-))).
Un des policiers assurant la garde de Tsarkozy a foncé vers le cameraman Pierre Lassus qui raconte:
« Deux hommes sont venus vers moi, puis l'un des deux a plaqué ma caméra. Je l'ai relevée et à ce moment-là, il m'a mis une gifle. Sa main m'a frappé le visage avant d'atteindre la caméra, qui est tombée à terre. Puis ils m'ont fait une clé de bras. Je n'ai pas eu le temps d'allumer ma caméra. »
Voir aussi "J’ai été claqué par le service d’ordre de Sarkozy"
Le cameraman a essayé de savoir qui était responsable de la beigne qu’il a reçue.
L’ Elysée a renvoyé vers la préfecture de police qui s’est déchargée vers l’ Elysée via son porte-parole: « Mais c'est l'Elysée qui sait ! S'ils ne savent pas, moi je ne peux pas savoir. »
Le pire c’est que la réponse faite au journaliste giflé par un autre policier: « La réponse que m'a faite, après l'incident, un policier à qui je demandais s'il trouvait normal de frapper un journaliste. Il m'a dit “mais vous n'étiez pas identifié comme tel”.
Cela implique donc que toute personne non identifiée comme journaliste peut être frappée par la garde de Sarkozy qui est pourtant financée en partie par ses impôts ..
A la décharge du service d’ordre de l’ Elysée: depuis l’avènement de Sarkozy, ce ne sont plus des gendarmes éduqués qui en font partie mais des policiers .. ceci explique donc cela..
D’un autre côté, les c.. molles de journalistes ne pipent pas mot de cette affaire alors qu’il fut un temps, sous Giscard par exemple, où un incident beaucoup moins grave avait déclenché tout un mouvement journalistique:
Le fils de l’ancien patron du SAC donne son avis et raconte:
« Cette histoire est inadmissible ! De la part du garde du corps, c'est une incroyable perte de sang froid. Ça mérite son exclusion.
Il y a souvent des frictions entre les services d'ordre et les photographes et caméramen, mais jusqu'ici, ça s'était limité à des coups de coude dans la bousculade. Je m'en suis déjà pris de la part de mon père, mais je n'ai pas eu de côte cassée, contrairement à d'autres… C'est d'ailleurs la même chose entre les journalistes eux-mêmes, quand ils se bousculent pour avoir les meilleures images.
Je me souviens d'un incident, sous Giscard. Il y avait eu une grosse bousculade, un garde du corps avait poussé un photographe qui était tombé à la renverse. Il s'était blessé à la cheville, mais rien de grave.
Le lendemain, dans la cour de l'Elysée, toute la presse a posé ses appareils et n'a pris aucune image, alors qu'un chef d'Etat étranger venait visiter VGE. Sauf l'AFP, qui a diffusé une photo montrant cette grève. C'est après cet incident que l'Elysée a créé la fonction d'officier de presse. »
Voir aussi
Sarkozy avec et sans gardes du corps! une attitude différente
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Le service d’ ordre de Sarkozy gifle un journaliste | 29 juin 2010
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