Crise: pourquoi la France va tomber comme la Grèce et l' Irlande

Apès la Grèce (qui ne réussira pas à restructurer sa dette et dont on reparlera bientôt) et l' Irlande (dont les banques vont être refinancées par les impôts des européens et dont l'impôt sur la société reste à 12,5%, ce qui maintiendra le problème), on s'attend à ce que les fameux marchés (qui ne sont rien d'autre que l'épargne mondiale qui va là où c'est intéressant - s'étonne-t-on que l'eau coule du haut vers le bas ?) s'intéressent aux cas du Portugal, de l' Espagne et de l' Italie.

Au delà de ces 3 pays dont les décificts sont abyssaux et dont les moyens ne permettent pas d'honorer leurs promesses, les marchés vont forcément faire tomber ensuite la France.

La France vit sous le prapluie économique de l' Euro et donc de l' Allemagne mais l' Allemagne n'est pas aussi solide qu'on le dit. Certes, il y a l'énorme excédent commercial allemand mais l' Allemagne, c'est aussi une dette de 78,8% du PIB (83,6% pour la France) qui pourrait bien exploser le jour où les observateurs économiques prendront en compte les promesses de l' Allemagne et le vieillissement de sa population donc l'incapacité à produire autant qu'il faudrait pour respecter ses promesses dans les années à venir.

Certains experts estiment alors que la dette allemande recalculée serait de 270% du PIB !

C'est aussi pour cela que les Allemands veulent en priorité absolue combattre les dettes publiques.

C'est pour cela que l' Allemagne n'aidera prochaonement plus personne à moins que l' Euro osoit dévalué et que le machin européen soit remis à plat avec seulement quelques pays. Or cela n'arrivera jamais car certains politiques ou fonctionnaires jamais élus de bruxelles ont peur de perdre leurs avantages ou de retomber dans des affrontements politiques ou guerriers à l'intérieur de l' Europe. Que pèsera en effet l' Europe faiblarde par rapport à la Russie gavée de pétrole et de gaz pour la Roumanie, la Bulgarie, la Pologne ou autres pays de l' Est quand il faudra choisir son camp ?

La France elle n'a aucun programme politique ou économique concret pour réduire sa dette. Il suffit de relire attentivement le discours du premier ministre François Fillon à l' Assemblée Nationale.

François Fillon n'est que posture d'homme sérieux, pour se mettre en décalage avec le blingbling de Nicolas Sarkozy mais à part ça ... A part dire "La france est en faillite" ou "il faut combattre la dette publique"  François Fillon propose-t-il des solutions ?

On entend qu'on va supprimer le boucler fiscal (qui coûte 600 millions) et l' ISF (qui rapporte 4 milliards). Est-ce qu'il faut prendre ce genre de décision qui créera un manque à gagner de 3,5 milliards dans une période où on explique que la priorité est la réduction des déficits ?

Cette semaine, Bercy ne trouvait pas 930 millions pour payer les fonctionnaires..

l' Etét et en premier lieu Sarkozy avec son avion, continue de dépenser sans compter et donc de ne pas montrer l' exemple.

La réforme des retraites, qui maintiendra beaucoup de fonctionnaires (dont des bataillons entiers de militaires ou de membres de l'éducation nationale ) en place n'a pas non plus indiqué les moyens de financer les salaires de ces personnes.

La dette publique de la France est passée de 1209 milliards d' euros en 2007 à 1600 milliards au deuxième trimestre 2010.

Chaque jour, la dette publique française est de + en + détenue par des fonds étrangers (environ 70% actuellement).

La France dépend donc de plus en plus de l'étranger.

Par son absence de politique sérieuse et son énergie toute entière consacrée à sa propre personne, Sarkozy a laissé la France se vendre et les propriétaires vont bientôt réclamer et faire eux-mêmes les ravalements de façades ou procéder aux expulsions qui leur permettront de valoriser leurs biens..

Vous avez aimé la branlée de nos rugbymens face aux Australiens 59 - 16 (voir Vidéo résumé France Australie 16 - 59  ), vous aimerez la branlée économique qu'on va prendre de face d'ici un an.

 

Crise: pourquoi la France va tomber comme la Grèce et l' Irlande | 28 novembre 2010
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