Paris sportifs: la bulle éclate et savonne les parieurs des paris
Juste avant la Coupe du Monde de football, des dizaines de gens très malins se sont mis aux paris sportifs.
Pas à JOUER et à PARIER sur les matchs de foot ou de basket mais à parier sur le fait que plein de gens se mettraient à jouer.
Beaucoup d' argent a été dépensé en communication, en marketing, en publicité et en sites de paris, de pronostics, d'aides et de conseils en paris (comme si des boloss de start-ups pouvaient pronoqtiquer aussi bien que les nounours ... qui ont leur rubrique de pronos Pronostics, paris sportifs depuis des lustres .. bande de bolosssss).
Au premier trimestre 2011, les mises sur les paris sportifs ont diminué de 26,5% et il n'y a eu que 147 millions d' euros de misés (selon l'autorité officielle du racket l' Arjel).
Le PMU, qui est la plus grosse société de paris sportifs (bien loin devant la Française des Jeux, hé oui ..) a toujours ses paris hippiques (le truc qui permet de maintenir une paix sociale en anesthésiant les vieux immigrés et en leur reprenant le pognon gagné en 50 ans sur les chaînes de Renault ou Peugeot ou en occupant les alcooliques qui allègeront la sécu plus vite en mourrant alcoolos ET ruinés) et le poker (qui lui permet aux femmes et aux hommes qui ne trouvent personne sur meetic et ne connaissent pas niamodel ou autres sites à Zahia d' avoir des frissons tout en risquant et perdant l' argent de la nourriture et des vêtements des mômes qu' ils ont faits à 20 ans et qu' ils se retrouvent seul(e)s à élever à 40 ).
Tous les opérateurs ex futurs milliardaires et maintenant quasi ruinés (dont quelques uns de la bande du Fouquet's de Sarko) utilisent tous les lobbies qu' ils connaissent pour changer la fiscalité ou déplafonner le taux de retour des gains aux joueurs (actuellement de 85%).
Hé oui, les mecs croient que les français parient ou aimeront parier .. sauf que ce n'est pas sûr qu' après avoir parié et perdu sur Sarkozy en 2007, le français continue de prendre des risques avec des équipes de foot aussi baltringues que Lyon ou le clône de l' OM ou le Paris Sombre Gaiement ou les fantômes de Bordeaux .. et que pour parier sur d' autres matchs à l' étranger, mieux vaut aller sur des sites qui offrent des cotes dignes de ce nom et pas les rackets à la petite semaine de la FDJ ou des autres sites du même genre.
De toutes façons, les vrais parieurs sportifs, eux, suivent Pronostics, paris sportifs des nounours ;-)
Paris sportifs: la bulle éclate et savonne les parieurs des paris | 12 avril 2011
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CRESCENDO, CREATIO , MOTS CROISES, MILLE BORNES,2° TIRAGE POUR EUROMILLIONS … : LES MULTIPLES NOUVEAUX JEUX DE LA FRANCAISE DES JEUX
LA POLITIQUE DE JEU RESPONSABLE DE LA FRANCAISE DES JEUX MASQUE UN ACTIVISME COMMERCIAL FORCENE
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Jean-Pierre G. Martignoni-Hutin ( sociologue)
CQFD = quelques heures après que le présent article soit terminé, la Française des jeux lançait un nouveau jeu de grattage à 3 euros : POKER. Ce lancement conforte la présente contribution qui ne constitue pas une critique virulente ou provocatrice de l’opérateur mais s’inscrit dans « l’analyse sociologique des logiques » d’un des principaux acteurs du champ ludique : la FDJ. Signalons que La FDJ exploite depuis longtemps la symbolique des jeux de casino ( Vegas Brando & Brenda, Black jack, Banco…) avec ce nouveau jeu, elle vise à surfer plus directement sur la « vague poker ».
• Après avoir lancé « Crescendo » en novembre 2010 et « 2011 année de rêve » en décembre, la Française des jeux (FDJ) a commercialisé « Mots croisés » en février 2011 et quelques jours après « Créatio », un jeu de grattage disponible uniquement sur internet. Depuis, la FDJ a lancé « Mille Bornes », un jeu qui n’est pas donné par les temps qui courent (5 euros) et elle annonce un deuxième tirage pour Euromillions à partir du 10 mai 2011 alors que le Loto compte déjà trois tirages hebdomadaires (lundi, mercredi, samedi)
• Christophe Blanchard Dignac ( PDG de la Française des jeux) peut se réjouir, ses équipes marketing font preuve d’une imagination débordante pour lancer en permanence de nouveaux « jeux » et notamment des jeux de grattage. Peut-être faudrait-il d’ailleurs parler de « produits », de « coups marketing » tant l’intérêt ludique de ces jeux paraît parfois restreint. Il s’agit en réalité de faire le plus d’argent possible le plus rapidement possible en jouant, coté joueur sur la tentation du « je vais essayer au moins une fois », coté médias sur « le buzz de la nouveauté. Agences de presse et médias jouent en effet un rôle considérable dans ces lancements en reprenant pro domo les nombreux « communiqués de la FDJ » (nonobstant les budgets publicitaires considérables qui accompagnent ces lancements). Le fait que par ailleurs la FDJ « arrose » en permanence de ses publicités de nombreux journaux ( locaux et nationaux) et organes d’information ( radio, télé), favorise objectivement ce curieux prosélytisme ludique opéré gratuitement par les médias à chaque nouveau jeu de la FDJ. La directrice de la communication de la FDJ (Laetitia Olivier) ne cache pas qu’elle doit jongler entre des métiers très différents dont « influence ( lobby, presse) » ( cité par Stratégie .fr du 27 janvier 2011)
• L’opérateur historique avait déjà surperformé en 2010 (+5,5 %) en dépassant pour la première fois la barre symbolique des 10 milliards. Avec une telle politique, l’opérateur « publique » atteindra facilement le taux de croissance de 3% qu’il s’est fixé pour 2011 et sans doute le dépassera-t-il. Mais de tels résultats ne tombent pas du ciel. Ils proviennent de « l’activisme commercial » de la FDJ. Christophe Blanchard Dignac court donc le risque de subir des critiques pour « cette incitation au jeu particulièrement prononcée », alors qu’il affiche par ailleurs une politique de jeu responsable.
• Ainsi, certains esprits chagrins pourraient accuser le PDG de la Française des jeux de surfer et même d’exploiter sans vergogne une crise économique qui perdure. Les Français en grande difficulté financière cherchant plus que jamais à « décrocher le pactole » pour « changer de vie » , « se refaire », ou tout simplement pour essayer « d’améliorer l’ordinaire ». Un ordinaire de plus en plus affecté par l’augmentation des prix, la dépression économique mondiale, l’ imposition fiscale locale et nationale en perpétuelle augmentation ; sans oublier l’arrivée inflationniste de l’Euro dont nos concitoyens ne se sont toujours pas remis. Conscient de cette situation ( parfois dramatique pour les catégories populaires et désormais aussi pour les classes moyennes) CB Dignac exploiterait sans le dire, la théorie de la pauvreté de certains économistes spécialisés dans le gambling : plus on est pauvre plus on joue.
• D’autres pourraient soupçonner le « patron » de la Française des jeux de n’avoir guère l’esprit public, de ne pas avoir le sens de l’intérêt général, mais d’agir en réalité, comme « la pire des entreprises privées », exploitant jusqu’à la corde dans une vision courtermiste, un précieux patrimoine ludique national qui ne lui appartient pas, contribuant ainsi à « tuer la poule aux œufs d’or » de Bercy, tout en piétinant sans vergogne un « principe de précaution » longtemps instrumentalisé pour freiner l’ouverture à la concurrence et combattre les directives européennes. Même si elle a depuis retourner sa veste ( et d’une belle manière) la FDJ a longtemps mis en avant sa politique de jeu raisonnable et responsable pour tenter de prouver que la meilleure façon de lutter contre le jeu pathologique était de maintenir le monopole, qui existe encore en matière de loteries et de jeux de grattage.
• Mais c’est justement sur ce terrain du jeu responsable, du jeu pathologie maladie, de la responsabilité sociale de l’entreprise Française des jeux (RSE), que Christophe Blanchard Dignac pourrait en final être montré du doigt, mis en accusation et en contradiction, et cela sur trois registres
1/ Le premier concerne la « dangerosité » des jeux que vend l’opérateur historique à travers un réseau très dense de distributeurs (35800) Le chercheur Jörg Häfeli a établi « un instrument d’évaluation du potentiel de dangerosité des jeux de hasard et d’argent » (1) Parmi les critères qui le définisse on trouve notamment :
➢ Le critère de disponibilité : la probabilité accrue de développer un comportement de jeu problématique est directement lié à la disponibilité d’un jeu
➢ Le critère du degré d’interactivité : dans certains jeux « le joueur est émotionnellement impliqué », » il vit à fleur de peau la façon dont se prépare l’issue du jeu » . J. Häfeli précise « on observe cela pour les loteries dont le tirage s’effectue en direct à la télévision «
➢ Le critère de mise sur le marché : une mise sur le marché à grande échelle entraine une banalisation du jeu. Cette normalisation favorise l’excessivité. La routine se substitue à la réflexion critique précise par ailleurs deux autres chercheurs Meyer & Hayer ( 2005)
➢ Le critère de l’anonymat : le potentiel de risques de jeu excessif s’élève avec le degré d’anonymat d’un jeu car le joueur ne craint aucune stigmatisation. L’anonymat supprime l’effet modérateur du contrôle social induit dans le fait de déclarer son identité, comme par exemple quand on joue dans un casino. En outre cet anonymat rend plus difficile la prévention, précise J. Häfeli.
Contre toute attente on s’aperçoit que ces critères correspondent exactement aux caractéristiques des jeux de la FDJ, notamment des loteries et des jeux de grattage. Les jeux de l’opérateur historique possèdent objectivement un potentiel addictogène important et ne correspondent pas à une offre « douce ». A l’avenir et notamment si l’Observateur des jeux fonctionne comme un véritable Observatoire scientifique et non comme une simple Commission ( voir ci-dessous), la FDJ devra faire avec des instruments d’évaluation objectifs et ne pourra plus définir elle même la dangerosité ou l’innocuité de ses produits. Les jeux considérés comme les plus dangereux étant avant tout dans l’imaginaire du joueur freudien véhiculé par la doxa du jeu pathologie maladie ( financée par la FDJ), les jeux de casino (roulette, black-jack, machines à sous, poker) et les paris hippiques.
2/ Le deuxième registre concerne plus largement les études sur le jeu. La Française des jeux essaie depuis deux ans ( avec une accélération depuis la libéralisation des jeux en ligne) de verrouiller entièrement le volet « recherche sur le jeu pathologique ». Elle finance le centre du jeu excessif de Nantes à hauteur de deux millions d’euros sur 8 ans, soit la bagatelle de 13,11 millions de nos bons vieux francs. La FDJ est le « partenaire fondateur » du centre de Nantes. Ce n’est pas pour rien et ce n’est pas hasard qu’elle a fondé ce centre, auto proclamé centre de référence sur le jeu excessif. Sans la FDJ il n’existerait pas. La Française des jeux vient par ailleurs soudainement de verser 270 OOO euros à deux universités parisiennes pour verrouiller un volet plus large gambling & sciences sociales. Christophe Blanchard Dignac instrumentalisant à cette occasion certaines conclusions de l’expertise Inserm, qui invitaient les pouvoirs publics ( et non les opérateurs !) à mener des recherches sur les jeux d’argent et à installer un Observatoire des jeux. La également les circonstances et les raisons de ce « financement parisien » soudain sont loin d’être clairs. Ne parlons même pas de l’enquête sur « le caractère addictif des jeux en ligne » réalisée par MM. Ladouceur/Lejoyeux à Bichat et financée également par la FDJ. Les conflits d’intérêts semblent se cumuler dans le champ ludique vu que Michel Lejoyeux fait partie dans le même temps de la Commission n° 1 de l’ARJEL. Quant au psychologue cognitiviste Robert Ladouceur ses rapports incestueux avec Loto Québec ( qui se chiffrent en millions de dollars canadiens) ont été dénoncés depuis des lustres ( 2) et les résultats de ses études sur le jeu pathologique ont été critiqués. Il y a bien au niveau de la recherche sur le jeu la mise en place par Christophe Blanchard Dignac d’un « Plan B », sans Comite consultatif du jeu et sans Observatoire. La Française des jeux finançant la quasi-totalité des études en cours sur les jeux d’argent, nonobstant « sa commande à l’AFNOR », visant à auto définir la notion de « jeu responsable » pour mieux la contrôler. Toutes ces actions et tout cet argent engagé par l’opérateur des loteries ont pour but de cour-circuité l’Observatoire des jeux, avant même que celui ci ne soit installé et sans doute même au départ pour qu’il ne soit jamais installé. La FDJ est bien entendu en conflit intérêts jusqu’au cou dans cette affaire. Christophe Blanchard Dignac continue avec de gros moyens financiers son travail de verrouillage pour occuper tout le terrain : financement de la doxa du jeu pathologie maladie, communication permanente, instrumentalisation des agences de presse et donc des médias sur la question du jeu responsable... On est visiblement face à un plan stratégique parfaitement concerté. Certes depuis le 11 mars 2011 l’Observatoire des jeux (ODJ) a été installé. Mais sa composition semble pour l’instant confirmer les craintes que nous avons exprimées dans différentes contributions ( 3 ). A savoir que les que les pouvoirs publics cèdent à la tentation de mettre en place de manière délibérée un Observatoire « croupion » Actuellement ( la qualité des personnes n’est pas en cause) l’Observatoire des jeux ressemble davantage à une Commission, à un COJER bis, qu’à un Observatoire scientifique des jeux de hasard. Chacun en conviendra. L’ODJ apparaît en outre strictement mono-disciplinaire et centré uniquement sur le jeu pathologie maladie. Pour remettre les compteurs à zéro en matière de recherches sur le jeu il aurait fallu dès le départ ( et après plus d’un an d’une curieuse attente !) doté l’observatoire de moyens qui soient à la hauteur des enjeux scientifiques et statistiques du secteur, c’est à dire avec un budget au moins aussi important que celui de l’Observatoire des drogues. Au lieu de ça « le cabinet » nomme Jean Michel Costes à l’Observatoire des jeux ( la également la qualité, et en l’occurrence vu le cumul des fonctions, les nombreuses qualités de la personne ne sont pas en cause) qui est déjà… directeur de l’Observatoire des drogues.
3/ Nous l’avons vu la FDJ en fait beaucoup en matière de jeu responsable mais elle en fait sans doute trop. Et cela nous permet d’aborder le troisième registre sur lequel le PDG de la Française des jeux pourrait être mis en contradiction, voire en accusation. Nous pensons que cet engagement en matière de RSE cache une autre réalité. La politique jeu responsable de Christophe Blanchard Dignac serait beaucoup moins éthique qu’elle veut bien le dire, elle aurait pour fonction de cacher un activisme commercial & marketing forcené. La FDJ met en avant depuis deux trois ans une politique des jeux raisonnable, « finance ses ennemis » (les anti jeu de la doxa du jeu pathologie) pour mieux les contrôler mais dans le même temps se lance dans une course effrénée à la croissance, jamais vue depuis sa création. En final la politique éthique mis en œuvre par CB. Blanchard Dignac aurait pour conséquence en réalité - sous couvert d’une action visant à lutter contre le jeu excessif et le jeu de mineur - de produire plus de jeu. Habile stratège le patron de la FDJ aurait profité du débat sur le jeu pathologique, de l’inquiétude des pouvoirs publics en matière de santé publique, non pas pour mettre la pédale douce en matière de développement mais au contraire pour accélérer sa croissance tout azimut.
Si notre hypothèse se vérifiait cela voudrait dire que la politique de jeu responsable mis en œuvre par CB Dignac des deux dernières années va produire en final… du jeu pathologique ! Les meilleures preuves de cette démonstration se situent dans les résultats de l’opérateur de loteries. Si la FDJ a réussi contre toute attente en pleine crise économique à augmenter son CA c’est parce qu’elle a très fortement boosté son offre de jeux en ligne et surtout en dur et qu’elle continue à le faire à marche forcée ( voir début de l’article). Dans une moindre mesure un phénomène similaire a été observé pour le PMU à tel point que certains joueurs s’inquiètent désormais pour savoir si on n’a pas atteint un point de saturation en ce qui concerne le nombre de courses en France. (4) Cette très forte augmentation de l’offre du PMU a été signalée par Hubert Monzat ( directeur de France Galop) lors du colloque du 22 mars dernier à la Maison de la Chimie ( 5)
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Certes certains pourront considérer que le PDG de la FDJ – responsable mais pas coupable - n’est après tout qu’un grand commis de l’Etat qui fait très bien son travail et remplit avec zèle les caisses du Trésor Public. Reste à savoir de quelle marge de manœuvre CB Dignac a disposé dans cette affaire et si elle n’a pas été trop grande justement. Reste à savoir si la politique des jeux de la France doit se décider à Bercy ou dans la forteresse de Boulogne (siège de la FDJ). Reste à savoir si les excès de zèle du patron de la FDJ et de ses équipes, sa politique expansionniste, sa boulimie ne sont pas en contradiction avec la Politique des jeux responsable affichée par le gouvernement depuis quelques années, et inaugurée par Nicolas Sarkozy avec les casinos quand il était Ministre de l’Intérieur ( notamment mise en place d’un contrôle aux entrées obligatoire pour les machines à sous). Dans tous les cas de figure en termes de santé publique et de RSE, l’effet boomerang serait terrible pour les pouvoirs publics. Ils seraient accusés d’incompétence, pire de duplicité.
D’autres considèreront que ce n’est pas un problème de personne et que les vraies questions sont les suivantes : « L’industrie des jeux de hasard et d’argent est elle compatible avec les notions de jeu responsable et de développement durable ? « ( Martignoni 2010), « Comment réussir à concilier une politique responsable de développement des activités de jeux ? » ( Peano 2010) « L’éthique dans l’industrie du jeu, quels enjeux et quelle crédibilité ? « (Massin 2010) , « La gestion des jeux de hasard et d’argent : une perspective éthique ? « (6) Ces problématiques, certains chercheurs spécialisés dans le gambling les posent depuis longtemps. La puissance publique pourrait s’en inspirer. Quant à la question du financement par l’industrie du jeu de la recherche sur le jeu excessif (une convergence d'intérêts primaires qui entraîne un conflit intérêts que la Française des jeux connaît bien) la également les chercheurs ont travaillé la question (Hurst, Mauron , 2010) (7) Monsieur Blanchard Dignac pourrait peut être également s’en inspirer. Potius sero quam numquam*
© JP Martignoni , avril 2011
* Mieux vaut tard que jamais
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Notes
(1) Jörg Häfeli : « Un instrument d’évaluation du potentiel de dangerosité des jeux de hasard et d’argent » (75-91) In C. Dunand, M. Rihs-Middel, & O. Simon (Eds.), Prévenir le jeu excessif dans une société addictive : D’une approche bio-pscho-sociale à la définition d’une politique de santé publique. Genève : Éditions Médecine & Hygiène., 2010
(2) Pierre Desjardins : « Le livre noir de Loto Québec « ( Les intouchables Montréal, Québec, 2003)
(3) JP Martignoni : « Il ne faut surtout pas que l’Observatoire soit un Observatoire croupion »* (IGAmagazine n°9, avril 2011, 42-45) ; Communiqué sur l’observatoire des jeux de hasard et d’argent annoncé par un arrêté du 11 mars publié au journal officiel ( 13 mars 2011) ( 2 pages, 21 mars 2011)
(4) Isabelle Toussaint : « Hippisme : trop de courses tue les courses « ( dépêche AFP du 12 mars 2011)
(5) « Les jeux d’argent en ligne : un an après son adoption quelle mise en œuvre de la loi sur la libéralisation des jeux d’argent en ligne « (Colloque Agora Europe organisé par JF Lamour et F. Trucy, Paris, Maison de la Chimie, 22 mars 2011)
(6) JP Martignoni : L’industrie des jeux de hasard et d’argent est-elle compatible avec les notions de jeu responsable et de développement durable ? : intérêts, contradictions et enjeux » ( 226-232) Valérie Peano : « Comment réussir à concilier une politique responsable de développement des activités de jeux avec une industrie globale de plus en plus performante ? (233-237) Sophie Massin : « « L’éthique dans l’industrie du jeu, quels enjeux et quelle crédibilité ? « (213-218)Magali Brodeur : « La gestion des jeux de hasard et d’argent : une perspective éthique ? « ( 219-226) Ces quatre article se trouvent dans l’ouvrage collectif : C. Dunand, M. Rihs-Middel, & O. Simon (Eds.), Prévenir le jeu excessif dans une société addictive : D’une approche bio-pscho-sociale à la définition d’une politique de santé publique. Genève : Éditions Médecine & Hygiène., 2010
(7)Samia A. Hurst, Alex Mauron : « Financement industriel de la recherche et conflits d’intérêts », (241-248) ibid. : C. Dunand, M. Rihs-Middel, & O. Simon (Eds.), Prévenir le jeu excessif dans une société addictive : D’une approche bio-pscho-sociale à la définition d’une politique de santé publique. Genève : Éditions Médecine & Hygiène., 2010
- commentaire de martignoni le 13/04/2011 à 12:29